L’oiseau et le voilier
Nous demande-t-il,
Un seul regard, un cil,
Ce large oiseau de mer
Qui s’envole de la terre,
Fendant l’air d’un instant
Par son effort s’étend
Ensuite il disparaît,
Sans un regard distrait.
Mais moi voilier plus fort,
J’ai pu quitter le port
Et me suis élancé
Vers un horizon neuf
Que j’aurai pu ternir
Quand d’un premier regard,
J’ai trouvé votre front
Les vagues elles, jamais,
Ne cesseront de le chanter
Moi, je l’ai laissé passer...